Chili - Île de Pâques

Le seul site où les Moaïs ne tournent pas le dos à la mer


L’île de Pâques, ou Rapa Nui et même nombril du monde parmi ses nombreux noms est une île au bout du monde (On sait Arnaud, la terre est ronde !). L’île la plus proche est à 2.000km et encore, il s’agit de l’ile de Pitcairn, celle des mutins du Bounty, le navire pas la barre chocolatée. Elle se situe à peu près à mi-distance entre Tahiti (4.100km) et Santiago du Chili d’où nous sommes arrivés.

C'est le départ de Santiago

A bord de notre Dream liner un magnifique avion
Arrivée dans une ambiance très décontractée sur le tarmac, cela devient très rare ce genre de descente d'avion


Nous somme restés 5 jours sur cette île triangulaire occupée à chaque coin par un volcan éteint. Nous avons loué une voiture, un petit 4x4  pour 3 jours et sommes partis à la chasse aux sites historiques et bien sûr aux Moaïs car nous sommes dans un musée à ciel ouvert.

Notre carrosse

Nous avons commencé par le sud en longeant l’aéroport et sa longue piste (4km) qui avait été rallongée en 1973 afin de servir de base de secours d’atterrissage pour les navettes spatiales. Elle n’a bien sûr jamais servi pour cela mais au moins, les gros porteurs peuvent atterrir sans problème. Au 1er site, Vaihu/Hanga Te’e en bord de mer comme la plupart, je commence super bien en trébuchant ; pas grave et cela fait un tatouage sur la jambe, c’est le pays. 


Nous continuons alors la côte en passant les grandes falaises de basalte contre lesquelles l’océan Pacifique se fracasse. 






Sur les différents sites qui suivent, des vestiges d’anciens villages et toujours des Moaïs : certains ont été relevés mais beaucoup sont couchés souvent face contre terre.









Nous filons alors à petite allure vers Rano Raraku : pas mal de monde sur les flancs du volcan d’où tous les Moaïs sont sortis. Ils sont soit en tuf, basalte ou trachyte. Nous montons donc à la « fabrique » encore bien accessible sans trop de balustrades pour protéger comme dans les autres endroits. Puis nous allons au cratère où une pluie tropicale nous tombe dessus mais le soleil revient vite nous sécher. 











Le temps de boire un petit coup à la sortie du site et nous redescendons en voiture jusque la fameuse alignée de Moaïs de Tongariki que l’on apercevait du volcan. Ces 15 sentinelles tournent le dos à la mer comme la plupart de leurs compères : au moins ils n’ont pas vu arriver les tsunamis, notamment celui de 1960 qui faisait suite au terrible tremblement de terre au Chili. Quelle force il faut pour abattre ces géants qui pèsent de 15 à 80 tonnes ! Ceux-ci ont été relevés par une équipe Japonaise.










Le bout de l’île occupée par le volcan Poike ne se visite pas, donc direction la côte Nord désertique mais toujours des vestiges avec des pétroglyphes et des couleurs de mer somptueuses avec le sable après les roches. Une petite baignade à la plage de sable blond d’Anakena, gardée par les Moaïs de l’ahu Nau Nau. C’est la seule vraie plage et il y a beaucoup de monde à s’amuser dans les grandes vagues.  




Nos outils de travail

Il n’est pas possible de faire le tour complet de l’île par la côte donc il faut rejoindre Hanga Roa par l’intérieur où l’on trouve la seule « forêt ».

Hanga Roa et ses alentours :


Notre logement juste à gauche du Moai, la maison en rose















Une petite séance photo de nuit, celle-ci prise dans le noir, une longue pose (merci Cathy de ne pas bouger) mais il y avait un peu de brume et surtout une pleine lune d'où l'impression de jour.

"Le nombril du monde" ??? Ils l'appellent comme ça.

Notre logement se situait à l’ouest d’Hanga Roa, donc avant le 3ème angle, occupé par le volcan Rano Kau où nous sommes montés à pied pour le village où avait lieu le rite de l’homme-oiseau. De là on peut pratiquement voir toute l’île qui pour une bonne partie fait partie du Parc Naturel Rapa Nui.







Nous étions passés il y a 20 ans, mais cela n’a pas beaucoup changé. Bien sûr, le nombre des touristes a augmenté ce qui a engendré plus de gîtes et de restos mais on ne s’en plaindra pas car pour le moment, les Pascuans semblent savoir raison garder. Ils ont notamment refusé par référendum l’agrandissement du port de l’unique ville Hanga Roa qui aurait accueilli les bateaux de croisières : ils préfèrent prendre les pirogues et les planches de surf dès le soir venu. 






Ce peuple de la mer a des ancêtres venus de Polynésie qui alors ont colonisé les îles du Pacifique de la Nouvelle Zélande à Hawaï il y a peut-être un millier d’années. Même s’il y a eu sûrement des contacts avec l’Amérique du Sud, on a vraiment la sensation d’être en Polynésie plus qu’au Chili.

C'est le retour

Dans l'autre sens

Et enfin je pense voir résolu le mystère de l'île de Pâques :



Commentaires

  1. Bonjour à nos globe trotters déjà Paques nous sommes seulement en Février.
    Bravo pour l'insertion de E.T. sur la dernières photos. Le logement ma l'air super sympa
    encore du good reportage trop grave stylé
    cordialement jc

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  2. Merci pour cette balade sur cette ile que tu attendais tant, Patrick.
    Les superbes photos, nous font découvrir un paysage grandiose, plein de mystère et surtout pas trop pollué par les nouvelles générations.
    Pour la séance de photo avec prise longue, tu aurais dû faire appel à un Moai pour t’aider :-)
    Bonne poursuite et encore Bravo pour le reportage.

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