Nouvelle-Zélande - D'une île à l'autre.
Nous continuons notre route sur l’île du Sud mais cette fois
nous la remontons.
Otematata – Mont Cook – Fairlie
A 8h, nous terminons notre petit déjeuner à Onamara. Pas
évident de trouver un breakfast avant 9h. Heureusement que le début du parc
National Aoraki/Mont Cook n’est qu’à une heure. Une route longe alors pendant un bon moment le beau
lac glaciaire Pukaki avec en face la vue du magnifique Mont Cook qui se détache
et se rapproche de plus en plus.
Nous avons programmé 2 balades.
La première ne fait qu’une heure, elle nous mène aux Blue
Lakes avec la vue sur le Tasman Glacier. En fait de bleus, il ne reste que le
nom car ils sont verts : le réchauffement de l’eau a favorisé le
peuplement d’algues.
La deuxième démarre après le Mt Cook-village, le Hooker
Valley Track annoncé pour environ 3 heures de marche. Cette superbe petite
rando pas trop pentue nous fait passer par 3 ponts suspendus, un lac de glacier
et son glacier (Mueller), des éboulis, pour à la fin arriver à la vue du
glacier tombant dans le Hooker Lake, y laissant des icebergs qui flottent. Nous
restons un moment sur la plage à admirer la vue de Mont Cook qui trône
au-dessus.
Au retour, nous croisons plus de monde, pour nous c’est bien, il
n’est que 14h lorsque nous rejoignons la voiture.
Direction le lac Tekapo que nous allons admirer de haut à
l’Observatoire John University, un endroit reconnu en Nouvelle Zélande pour son
ciel pur.
Bon, nous n’attendrons pas la nuit, un bon chocolat chaud en admirant
le lac et nous reprenons la route pour trouver un motel à Fairlie.
Il est bien
mais pour manger le soir c’est un peu mort. Nous n’avions pas trop le choix
après, les villes possibles étaient éloignées.
Fairlie – Hanmer Springs
Cela continue, ici les breakfasts n’ouvrent qu’à 9h ! Nous
prenons alors la scénique 72, une route de campagne avec quelques traversées de
petites gorges au passage de rivières.
Hello Oxford, Rangiora et nous voici sur
la Côte Est. Nous allons voir la mer, ou plutôt l’Océan Pacifique : ici,
la côte est sauvage, brute, sablonneuse, caillouteuse.
Nous lui tournons une
fois de plus le dos, nous n’aurions pu continuer la route qui longe l’océan
jusqu’à la ville de Kaikoura : un morceau de la route longeant la côte a
subi un glissement de terrain lors du tremblement de terre de novembre 2016.
Pour plus d'info clic : ICI
Nous faisons donc étape à Hanmer Springs, une charmante
ville balnéaire au climat agréable. Il y a plein de parcours de balades dans la
forêt qui borde.
Hanmer Springs – Saint Arnaud
Notre route traverse des montagnes arrondies recouvertes de
forêts Hanmer, Victoria. Nous faisons une petite halte à une jolie chute peu
avant Murchinson puis nous filons sur St Arnaud au bord du lac Rotoiti. Ce
village alpin a changé son nom de
Rotoiti il y a une cinquantaine d’année pour cause de similitude avec un autre.
Eh bien, nous n’en aurions peut-être pas fait notre ville étape !
Nous trouvons un backpacker pas trop loin du lac. Même s’il
ne fait pas beau aujourd’hui, nous allons nous y trimbaler par un parcours sympa
dans des bois. Nous observons à intervalles réguliers des pièges à opossum et
des marqueurs sur les arbres au-dessus.
En fin de balade, un passage au Visitor
Center, très informatif sur la biodiversité du pays, permet de répondre à nos interrogations. En particulier,
les pièges sont posés et relevés régulièrement par une association du
coin : la lutte contre les opossums est un devoir. Mais ils listent aussi
les autres animaux invasifs (lièvres, chats en liberté…) et les plantes
invasives (lupins…).
Saint Arnaud – Nelson
Le seul resto qui fasse les petits déj c’est celui d’hier
soir, le Clinker, mais encore une fois pas avant 9h. En attendant sur le
parking, nous en profitons pour choper le wifi qui nous manquait ce matin. Nous
avons le temps de tout voir alors que les employés arrivent. "Oui, monsieur le
cuisinier, votre bacon fait maison était très bon".
Nous prenons
plein Nord à travers les collines boisées bizarrement selon les coupes et après
Tapawera, les cultures d’arbres fruitiers prennent la place (kiwis,
abricots..). Au fur et à mesure que nous approchons de Motueka et la côte, le
temps redevient ensoleillé. Comme conseillé, nous choisissons la plage de
Kaiteriteri, c’est vrai qu’elle est belle, pour aller nous baigner. Le dur
soleil néo-zélandais nous permet de sécher assez vite mais il ne faut pas trop
insister.
Peut-être à cause de la mince couche d’ozone ici en cette
saison. Nous roulons alors jusqu’aux
abords du Abel Tasman National Parc sans y entrer et nous garons pour descendre
sur la plage de Moonraker Bay devant le Split Apple Rock.
Nous revenons alors
sur Nelson où nous avons ciblé un motel : il n’y avait personne à
l’accueil mais un n° de tel à appeler. En fait, la dame est au café, il est
l’heure de manger et nous dit de nous installer dans la chambre 1 si nous
sommes d’accord, juste le temps de revenir dans 5’. Lorsqu’elle revient, nous
sommes installés, elle est sympa.
Nelson – Picton
En prenant notre café sur la
terrasse avec le soleil qui s’est levé derrière la colline, nous essayons de
« planifier » les prochains jours. Nous passons alors en ville
prendre un vrai breakfast ; Ici, il y a pas mal de Jacky (pas toi mon Jacky) avec des voitures
vintage. Direction alors le French Pass, situé pratiquement plein Nord de cette
île. Au début, la route s’engage au milieu de hautes collines, très alpestres
mais ensuite il est difficile de voir le paysage sur cette route entourée de
haies d’arbres. Même à notre 1er
arrêt avec un quart d’heure de marche pour un point de vue, juste un trou dans
la verdure devant un banc, nous a fait supposer que c’était le lookout :
la vue y était jolie avec la mer et les nombreuses îles. Nous continuons alors
la belle petite route tortueuse sur la baie d’Okiwi et le village du même nom.
Plus d’arbres maintenant sur les landes battues par les vents et la piste offre
de superbes échappées sur les iles. Peu de voitures, et c’est heureux.
Finalement, nous stoppons sur les hauteurs, nous apercevons la passe entre la
terre et l’ile d’Urville. Nous partageons ce magnifique paysage avec les
nombreux moutons qui se tiennent en groupe dans ce grand vent.
Il est midi
passé, retour évidemment par cette unique route, cela va plus vite sans les
arrêts et direction Picton.
Nous avons retrouvé la grande
route, faisons une halte à la marina d’Havelock et allons nous dégourdir les
jambes au point de vue sur le village et les bras de mer. Lorsque nous
atteignons Picton, nous commençons par regarder les chargements et
déchargements des grumes sur le port avant de trouver un motel. Le gérant du
Highstreet 45 est un monsieur qui a repris le motel il y a 2 mois après avoir
travaillé 36 ans comme mécanicien à Masterton sur l’ile du Nord : bonne
chance.
Une petite balade en soirée sur
le front de mer, une plaque commémore la venue du Capitaine Cook lors d’un de
ses voyages.
Picton – Upper Hut
Aujourd’hui nous prenons le
ferry pour Wellington sur l’ile du Nord. Nous rendons notre voiture à l’agence
de location sur le port. C’est pratique, dommage que de l’autre côté nous nous
soyons trompés de lieu et devant en récupérer une autre à….l’aéroport. Nous le
signalons et normalement quelqu’un nous emmènera. En attendant notre ferry
quitte la baie de Picton pour se faufiler entre les différents massifs et
rochers puis c’est la pleine mer et l’ile du Nord se rapproche. 2 heures plus
tard de ce superbe parcours, nous accostons derrière le Ovation of the Seas. Zut,
personne à nous attendre et pas possible d’appeler sans téléphone qui marche.
Navette jusqu’à la gare, pratiquement sur le quai et nous optons pour le taxi.
Le chauffeur n’a pas de GPS, ne connait pas l’adresse mais veut nous emmener.
Mon portable est presque en bout de batterie, j’ai juste le temps en approchant
de l’aéroport, de pointer l’endroit, ouf ! En fait, il y a 2 terminaux de
ferry et un gars nous attendait à l’autre : vous auriez dû appeler nous
dit l’employée ! Ben oui. Allez, nous récupérons notre nouvelle voiture,
le même modèle et revenons sur Wellington très pentue. Cela fait drôle de voir
tant de voitures. Zut, tous les hôtels visités sont chers, ce n’est pas notre
jour, aussi, au revoir la capitale, nous reprenons notre route. Nous pointons
Upper Hut, le Trentham motel, non loin d’un hippodrome connu ici. Cette fois, c’est bien pour nous, nous sommes
heureux de nous poser.
Upper Hut – Taihape
Pour remonter l’ile, nous
choisissons la route du centre qui emprunte d’abord un massif montagneux pas
forcément haut mais dense. Au col, un mémorial des « gars » partis
par chez nous en 14-18, une descente vertigineuse puis la route s’aplatit. Un
petit stop pour une photo à Eketahina, la ville du Kiwi puis nous sommes déviés
de la route des gorges que nous voulions emprunter pour rejoindre une route
scénique.
Merci monsieur le policier qui nous explique la déviation par une
belle petite route de campagne sinueuse. Nous rejoignons enfin Ashhurst et
pouvons entamer les 95km de la Manawatu
scenic route. Sur ce superbe trajet nous nous garons faire la balade de Fern
walk : plein d’espèces de fougères, le long d’un parcours explicatif. Zut,
nous n’avons pas fait attention et ne sommes pas sûrs si c’est une boucle. Dans
le doute, nous faisons demi-tour au bout d’une heure 10 et revenons à grands
pas. Nous avions bien regardé les fougères à l’aller ainsi qu’un magnifique
arbre et 40 minutes suffisent. Retour sur la scénique qui devient encore plus
tortueuse : Apiti, Rangwahia, nous entrons dans des gorges presque
blanches aux hautes falaises instables. Nous rejoignons la route principale
plus droite et bientôt Taihape, lieu de notre étape. Nous avons eu du mal à trouver un motel : incroyable dans ce
village pas très animé. Nous trouvons dans un hôtel au-dessus d’une taverne.
Pour une nuit cela va, mais la faune locale en bas a fait du bruit un bon bout
de temps.
Taihape – National Park
Le village de National Park n’est
pas très loin et nous arrivons vers 14h au motel que nous avons réservé par
sécurité. Nous avons sur le passage fait un détour à une station de ski, morte
à cette saison bien sûr, et battue par un dur vent. Une petite balade tout de
même un peu plus bas dans ce massif volcanique. Nous ne tardons pas au motel
mais profitons des conseils de balades prodigués par la gérante. Nous montons
au parc du Tongariro, là-aussi jusqu’à la station de ski située dans les champs
de lave, après le petit village montagnard de Whakepapa.
Le vent est glacial et
nous redescendons au visitor center du village pour voir la météo : en
effet, le vent souffle à 65km/h mais demain pas de prévision de vent. Nous
profitons aussi de l’historique des volcans notamment la terrible éruption du
Taupo il y a 5.OOOans, façonnant la région : de ce volcan il ne reste qu’un
magnifique lac de cratère, mais nous le verrons plus tard.
En descendant, nous stoppons faire
une balade aux chutes de Tawhai (et Gollum pools !). Joli et il y fait
bon, n’est-ce pas les 2 gars étalés sur le rocher face au soleil ? Tant
pis pour les photos.
Au moment du diner, les couleurs
du soir subliment le volcan Ngauruhoe, et son cône parfait enfin sans nuage
pour l’étêter.
National Park – Taupo
Nous partons avant 8h ce qui
veut dire pas de petit déj à la railway station au village qui n’ouvre qu’à 9h.
Heureusement, nous trouvons à Whakepapa et ce n’est pas loin du parking pour
notre rando aux Taranaki falls.
C’est noté pour 2h aller-retour. Nous entamons
la boucle par le chemin du haut avec la vue du volcan émergeant des bruyères.
Nous arrivons pile au-dessus de la chute qui tombe de la coulée de lave. Nous restons un moment au pied de cette falaise chaotique et revenons par le chemin du bas. Il n’est qu’1h 15 lorsque nous reprenons la route vers le lac Taupo en dépassant d’abord le lac Rotoaira. Nous arrêtons à quelques points historiques maoris, expliqués sur des panneaux car il ne reste pas grand-chose, au moins le souvenir.
Nous arrivons pile au-dessus de la chute qui tombe de la coulée de lave. Nous restons un moment au pied de cette falaise chaotique et revenons par le chemin du bas. Il n’est qu’1h 15 lorsque nous reprenons la route vers le lac Taupo en dépassant d’abord le lac Rotoaira. Nous arrêtons à quelques points historiques maoris, expliqués sur des panneaux car il ne reste pas grand-chose, au moins le souvenir.
Nous dépassons la ville de Taupo
pour atteindre les Haku falls. Elles ne brillent pas par la hauteur mais la
puissance de la Waikato river passant à tout prix dans ce goulet. Nous
continuons aux cratères de la lune, pratiquement à côté. Un bel endroit plus
tranquille que les chutes, avec un parcours d’environ ¾ d’heure, souvent sur
des planches au milieu de petits cratères fumants entourés de bruyères.
Il y fait chaud. Une petite boucle qui grimpe au-dessus du site, permet de l’apprécier dans sa totalité mais aussi, nous avons les volcans parcourus depuis ce matin, en enfilade.
Il y fait chaud. Une petite boucle qui grimpe au-dessus du site, permet de l’apprécier dans sa totalité mais aussi, nous avons les volcans parcourus depuis ce matin, en enfilade.
Retour à Taupo et notre hôtel, un
backpacker bien situé. Un bel endroit de villégiature pour se trimbaler sur le
front du lac avec les restos et bars qui vont avec. Bon, le bruit des rires des
pubs en face de notre gite, c’était marrant de jour, mais le groupe qui
chantait en live en fin de soirée dans celui en-dessous, c’était moins cool.
Nous avons compris alors le pourquoi des boules Quiès dans la chambre !
Nous on a froid ici bravo pour le soleil passez un bon réveillon et meilleurs voeux pour 2018
RépondreSupprimerJ'espère qu'au Canada la météo n'est pas trop rude avec vous.
RépondreSupprimerSurtout après avoir parcouru de si formidables paysages.
Profitez bien de ces semaines avec votre fille et peut-être fils.
Vive l'Amérique du Sud pour de nouvelles photos qui nous feront découvrir ces contrées lointaines.
Déjà six mois de voyage ! Ça passe trop vite.
Bonne et heureuse année 2018 et à bientôt sur la toile.