Nouvelle-Zélande - De Auckland à "HockeyLand"


Taupo – Rotorua
Après notre petit déj pris à la terrasse au soleil face au lac, nous allons y trainer. Vraiment agréable. En route… Nous repassons devant les chutes d’Haku et Craters of the Moon et allons voir de plus près les longs tuyaux aperçus hier : tout un système de géothermie.


Peu avant Rotorua, nous allons à Wai-O-Tapu, un parc couvert de cratères effondrés, de bassins de boue, d’eau, de fumerolles. Un parcours permet d’avoir un échantillon de tous ces phénomènes. Les plus remarquables : les Champagne’s pool, le cratère Inferno, les Devils baths. A la sortie, 2h plus tard,  nous roulons un peu plus loin jusqu’aux boues en ébullition.












Quelques kilomètres nous conduisent jusqu’à Waimangu. Nous hésitons à visiter cet autre parc mais  nous nous décidons en voyant les affiches à l’entrée. Là aussi, un parcours de 4,1km mais pas en boucle puisqu’il mène du visitor center au lac Rotomahara. De plus, c’est un parc géothermal, le plus récent système géothermal au monde et le seul dont sa date de naissance est connue précisément puisqu’il s’est créé le 10 juin 1886, jour de l’éruption du volcan Tarawera. Une série de lieux remarquables au milieu d’une fantastique végétation: cratère Sud, Echo cratère, Friying Pan lake, Inferno cratère, Black cratère, des sources chaudes. Après les terrasses, nous arrivons au terminus, le lac avec en fond le volcan éventré, cause de ce bel endroit. Des nombreux oiseaux sur ce lac, nous observons surtout les innombrables cygnes noirs avant de prendre le bus du parc qui nous ramène au visitor center.










Il est temps de rejoindre Rotorua, même si nous avons réservé au Backyard Inn pour ne pas à avoir à chercher. Nous voulions avoir un spa dans cette ville où les sous-sols regorgent d’eau chaude et flotte une odeur de soufre. En rentrant délicatement dans le petit bassin brûlant, nous avons un sentiment de déjà vu. Oui, il y a 20 ans avec les enfants, ce bassin nous le rappelle, c’est vraiment le hasard ! Difficile d’y entrer, mais une fois habitué, même la fatigue de la journée s’évapore…

Rotorua – Whangamata
Avant de quitter Rotorua, nous partons nous garer dans la forêt de Whakarewarewa. Le parcours des Redwoods californiens plantés en 1901 est notre choix. Pas mal de joggeurs, mais nous sommes dimanche. Même là, flotte une odeur de soufre.






Nous longeons le lac Rotorua par l’est en faisant un arrêt aux Okere falls, lieu de prédilection pour le rafting, nous en voyons, et d’hydrospeed. Direction alors Tauranga, sur la côte Est. Nous retrouvons pas mal de voitures. Nous quittons bientôt la côte pour rouler jusqu’aux chutes de Karangahake afin de faire la balade à l’ancienne mine d’or. Nous parcourons un beau chemin dans les gorges avec les anciens rails, les tunnels, les wagonnets : on se prend pour Indiana Jones ! Cette fois, nous n’avons pas oublié la frontale.



Nous revenons vers la côte et Coromandel et trouvons à nous loger à Whangamata au South Pacific Motel et son chouette jardin. Mais c’est la plage de cette ville, l’attraction du coin. Elle est magnifique. 



Nous nous trempons les pieds, pas plus, même si elle ne parait pas froide avec le rude vent. A droite, des surfeurs, peu de baigneurs dans ces belles vagues. Nous restons un moment à les contempler avec la ligne bleue d’horizon au loin et le soleil qui nous chauffe le dos.

Whangamata – Kulekohe
Nous commençons par faire un tour à la belle plage où les surfeurs sont déjà dans les vagues. Nous nous dirigeons vers Cathedral Cove mais arrivés sur place, le nombre des voitures sur place nous décourage. Notre plage de ce matin était superbe et sauvage.
Nous prenons plein Nord pour choper la route 309, petite et sinueuse qui devient une piste au bout de 9 km. Mais nous sommes avertis et il n’y a que 20 bornes pour atteindre l’ouest de cette péninsule. A mi-chemin, nous voulions nous arrêter au Kauri Grove à une balade d’une demi-heure menant aux kauris, ces arbres emblématiques du pays. Nous attendons 2 à 3 minutes que la pluie cesse et c’est accompagnés d’un rayon de soleil que nous côtoyons ces magnifiques arbres à côté desquels les autres paraissent chétifs. Certains ont autour de 600 ans et les panneaux  parlent de l’époque de Jeanne d’Arc pour situer.




Nous continuons la route jusqu’à la côte Ouest caillouteuse et rocheuse mais aussi couverte de massifs d’hortensias aux couleurs vives, de magnifiques arbres en fleurs mauves. Un petit détour à quelques kilomètres jusqu’au square Kauri : un kauri siamois et le vénérable et magnifique kauri vieux d’environ 1.200ans ! 


Nous revenons à notre route vers Thames, une ville créée par le capitaine Cook et qui s’est développée aux 2 ruées vers l’or : beaucoup de détails rappellent ces périodes avec des façades far-west. Mais nous trouvons un motel sur Kukekohe à une trentaine de bornes au sud d’Auckland.
Noël dans l'hémisphère Sud

Pukukohe – Whangaparaoa
Beaucoup de circulation aux abords d’Auckland et nous redoutions les bouchons. A part le fait que c’est la ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande avec 1,4M d’habitants, (1/3 de la NZ !), c’est surtout que toutes les routes deviennent une, dans ce goulet où est située la ville. La méthode pour faire rentrer tous ces véhicules est le feu filtrant les véhicules entrant : vert pour 2 voitures à petits intervalles réguliers. Nous traversons sans problème la ville que nous dépassons en passant le grand pont. Nous sortons de la highway avant qu’elle soit à péage sur une belle route de campagne vallonnée. Nous dépassons Orewa et sa longue plage pour aller jusqu’au Wenderholm Regional Park.
Nous nous garons sous de superbes platanes et entamons une des balades qui part de l’ancienne maison-musée et monte la colline à travers une forêt avec des points de vue sur la côte et les innombrables îles. 


En haut, une large bande de prairie fauchée est notre chemin puis la boucle termine aux platanes gigantesques : pas par la hauteur, mais par l’envergure. 


La plage est à côté, c’est la cerise sur le gâteau. Baignade, même si c’est marée basse, une fois à l’eau, elle est bonne. Séchage au soleil mais restons prudent en partant avant d’être transformés en grillades.


Retour vers Orewa et trouvons notre gite sur Whangaparaoa dans une des maisons au-dessus des falaises.

Whangaparaoa – Auckland
Nous revenons sur Auckland, nous arrêtant avant le pont où le vue sur la ville est superbe. La mer devant nous est bien formée avec le vent. 


Puis nous garons notre voiture à l’hôtel que nous avons réservé en plein centre. Dès installés,  nous sortons nous balader.
Nous commençons par la Tour, haute de 328m, notre voisine. L’ascenseur nous grimpe d’abord au 51ème étage avec quelques fonds en verre et nous voyons dégringoler des gars et filles qui sautent au bout d’un câble d’un étage au-dessus. La vue d’ici est évidemment superbe. Nous montons ensuite au 60ème mais c’est à peu près la même chose.


Cherchez  l'homme volant




Nous filons droit vers le port et longeons les différents quais, du terminal des ferries au Viaduc Harbor. Mince, le pont mobile reste en l’air et nous devons faire le grand tour. En passant devant le musée de la Marine, sur cale, KZ1 le monocoque vainqueur de l’America’s Cup en 1988, mais aussi 2 autres à quai, servant de bateaux d’entrainement. 

Bateau "class América"


Bien sûr, un portrait de Peter Blake, le héros. La Nouvelle Zélande est un pays de marin, beaucoup d’habitants possèdent un bateau.


Avant de repartir le lendemain, nous faisons un tour de notre quartier. Nous sommes à quelques jours de Noël, ici, c'est aujourd'hui l'été. En route alors pour l'aéroport, dans quelques heures nous serons...en hiver.






Escale à Los Angeles

Décollage de Los Angeles

Nous approchons d "HockeyLand"


Nous publions ce poste de Vancouver. Dans quelques heures nous quitterons 2017, en Nouvelle Zélande nous serions déjà en 2018.

Bonnes fêtes à tous.
CatPat

Commentaires

  1. Vous m'avez fait revenir 5 ans en arrière !! Merci pour ces photos!

    J'espère que vous avez passé de belles fêtes! Bonne année à tous les deux!

    Justine

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  2. Meilleurs voeux pour 2018 avec plein de découvertes pour vous deux.
    Un petit mot venu de Crozon dans le finistère sous la tempête. famille gasnier

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