USA - La Californie
Mardi 17
avril, nous décollons de San José pour San Francisco. D’abord un saut de puce
pour une escale de 2h30 à Panama-City. Nous ne voyons pas le canal mais par
contre, on se croirait à Miami, les hauts buildings au loin au bord du
Pacifique: le canal, les pavillons de complaisances et les banques, cela doit
rapporter gros!
Nous ne
voyons pas passer le temps en attendant notre vol, nous parlons avec un couple
habitant au Nord de San Francisco. Grands voyageurs, ils retournent quelque
temps chez eux avant de partir en Europe cet été : ils ont un
véhicule équipé d’une cellule qui les attend à Rotterdam, dans un garage.
Puis notre
vol de 8h ! Nous n’avions pas réalisé avant, la longueur, mais heureusement
cette fois, nous avons un hublot pour les magnifiques paysages que nous
survolons : du Pacifique nous sommes vite au-dessus de la mer des Caraïbe,
la côte Costaricaine au loin puis nous retrouvons au-dessus du Nicaragua,
beaucoup de verdure puis des nuages et voilà le Guatemala, plus de nuages, un
bout du golfe du Mexique pour traverser le pays du même nom un long moment. Les
paysages sont de plus en plus désertiques jusqu’à la Basse-Californie. Frontière
US, San Diégo, Los Angeles et à 17h 30 nous nous posons à San Francisco.
Los Angeles |
Nous
rejoignons bientôt le centre après avoir récupéré notre carrosse, direction
notre hôtel en bordure de Chinatown. Pas
trop de circulation mais les échangeurs ici sont impressionnants, il est loin le
Costa-Rica ! Nous avons
une journée entière pour visiter cette superbe ville. Nous commençons dès le
matin par marcher jusqu’au Pier 39, la célèbre jetée occupée par des commerces
mais aussi siège d’une grande colonie de lions de mer : facile de les
trouver avec le boucan qu’ils font !
Nous longeons la côte par le musée de
la Guerre et son sous marin jusqu’au Pier 47.
Retour alors vers le haut de la
Lombard street pour descendre ses fameux zigzags qui attirent les touristes.
Elle est super pentue, mais des rues pour rejoindre ensuite la California street et sa double voie de cable-car, nous semblent tout aussi pentues mais droites.
La prison d'Alcatraz en haut de l'image |
Nous avons franchi les 300 jours de voyage ici à San Francisco |
Nous
récupérons notre voiture à l’abri dans un parking pas trop loin de notre hôtel,
direction l’incontournable Golden Gate que nous traversons jusqu’au belvédère
sur l’autre rive. Nous en prenons plein les yeux !
Une fois revenus et
garés de l’autre côté, nous nous trimbalons dessus jusqu’à mi-chemin :
nous avons le temps de voir passer en-dessous quelques gros porte-containers
alors que le trafic routier continue de s’écouler derrière nous.
Nous quittons
San Francisco après le petit café le matin suivant. Il fait beau et la sortie
du centre est chouette entre les buildings superbement éclairés.
Dans le quartier chinois |
Nous
réussissons à nous extirper de cette grande ville sans trop de mal, le gros de
la circulation est surtout pour les entrants : mais c’est tout de même
impressionnant toutes ces voies.
Direction Los
Angeles en 2 étapes, nous ne pourrons pas comme prévu, emprunter la belle route
côtière en entier. Au début, pas de problème,
de belles vues sur les falaises et l’Océan. Un petit stop à Half Moon
Bay pour enfin petit déjeuner et en route pour Monterey.
Nous avions un bon
souvenir de sa jetée en bois et de la colonie de lions de mer, mais nous sommes
déçus, soit tout a été bétonné soit nos souvenirs, même récents, nous ont joué
un tour.
Le "Pier" de Monterey |
Au Visitor
Centre, on nous confirme que la route côtière 1 est coupée plus au Sud, donc à
la place nous faisons un petit détour sur la Scénique 17 miles : superbe,
ce ghetto de riches ou plutôt de plus que riches. C’est un parc avec un petit
droit d’accès autour de golfs et maisons démentielles. Le plus intéressant est
la côte avec à cette saison, des fleurs couvrant les roches, apportées pour
certaines au XVIIème par les bateaux venant d’Afrique mais aussi de beaux
cyprès.
Il est temps
de reprendre notre route par Salinas, au milieu des énormes étendues de
vignobles mais aussi d’arbres fruitiers et cultures de légumes. 17h, c’est
l’heure pour notre halte, nous sommes à Santa Maria.
Vendredi 20,
nous rejoignons la côte à Gaviota par une route au milieu de collines Windows qui devient alors côtière vers
Santa Barbara : des traces des incendies mais le vert tendre du printemps
prend le dessus !
De nombreux camping-cars tout le long entre la plage et
la route. Nous atteignons ainsi Malibu et ses 21 miles de plages assez étroites :
la circulation se fait un peu plus dense, mais sans plus, des maisons
accrochées aux collines, pour certaines dans la démesure.
Pacific
Palisads et nous nous garons juste avant le km0 de la route 66, à Santa Monica.
Nous aimons parcourir cette jetée en bois encombrée : fête foraine,
restos, musiciens.
Mais tout autant la balade de front d’Océan qui mène à
Venice Beach avec sa faune. Nous ne nous lassons pas de regarder les évolutions
des skaters.
Nous passons
2 nuits dans un petit motel à Los Angeles, ce qui nous laisse la journée
entière du samedi.
Le matin, nous arpentons le walk of fame sur Hollywood Boulevard où tout se côtoie : théâtres, magasins de souvenirs, bâtiment de la scientologie ! Cette fois, à notre grande surprise, nous avons pu boire une bière à la terrasse d’un pub, il y a 3 ans nous avions été refoulés à l'intérieur.
Le café du matin pour bien commencer la journée |
Le matin, nous arpentons le walk of fame sur Hollywood Boulevard où tout se côtoie : théâtres, magasins de souvenirs, bâtiment de la scientologie ! Cette fois, à notre grande surprise, nous avons pu boire une bière à la terrasse d’un pub, il y a 3 ans nous avions été refoulés à l'intérieur.
Un des nombreux fous de dieu qui se trimbalent ici |
C'est la classe non ? |
L’après-midi,
nous arrivons à approcher les fameuses lettres Hollywood. Pas simple, le GPS
nous guide sur l’Observatoire. Heureusement qu’un gardien réglant l’énorme flot
de voiture dans Griffith Park, nous remet sur la voie du Hollywood Lake Park.
Nous nous y garons, pas facile en ce samedi, et trouvons notre chemin à vue
maintenant, car nous voyons les lettres au-dessus.
Pas très engageant l'endroit |
C’est un jeu de
piste mais nous y grimpons enfin, cela se mérite.
Nous restons un moment avec
d’autres personnes à profiter de la magnifique vue sur Los Angeles avec les tours
de downtown qui se détachent et en premier plan, l’observatoire.
Dimanche 22
avril, nous quittons le motel de bonne heure. Pas trop de circulation sur les
énormes voies et monstrueux échangeurs pour sortir de cette ville très
étendue ; direction Est, le Joshua Park situé à un peu plus de 3 heures de
route.
Un arrêt au visitor centre de Yucca Valley, toujours utile pour les
conseils de balades à pied dans les parcs, et à midi, nous entrons dans ce parc
national : le soleil cogne mais il y a de l’air.
Nous écoutons les
conseils et optons pour une boucle en voiture à partir de 29 Palms. La route
monte jusqu’à 1.581m au View Point d’où nous pouvons voir vers le Mexique et bien avant, Palm Spring et la vallée de Coachella (trop loin toutefois pour
voir Beyonce qui doit y chanter en ce moment !).
Tout au long de la route
nous faisons des arrêts pour admirer les « forêts » de Joshua dans ce
paysage désertique où le peu d’eau réussit à développer la végétation, même dans
des fissures de rocher. Nous le constatons lors de chouettes balades à
pied : aux Skull rock, Jumbo rock, Cup rock et enfin Baker Dam.
Là, un circuit entre des rochers nous mène à une petite retenue d’eau naturelle mais jadis aménagée d’un petit barrage : bref, un minuscule oasis avec des canards et en haut de rochers des big-horn (moufflons).
Là, un circuit entre des rochers nous mène à une petite retenue d’eau naturelle mais jadis aménagée d’un petit barrage : bref, un minuscule oasis avec des canards et en haut de rochers des big-horn (moufflons).
Nous trouvons
un motel à 29 Palms qui a l’avantage de se trouver près de l’entrée du parc.
Bon, il y a aussi une piscine mais elle est incroyablement froide alors qu’il
fait si chaud !
Après manger, dès la nuit descendue, nous roulons quelques kilomètres dans le parc pour une séance photo. Vu la luminosité de la lune, pas question de voir la Voie Lactée. Par contre nous profitons de la clarté. Superbe, il fait bon mais nous faisons attention aux bébêtes, surtout les rattlesnakes (crotales) dont nous mettent en garde tous les panneaux.
Après manger, dès la nuit descendue, nous roulons quelques kilomètres dans le parc pour une séance photo. Vu la luminosité de la lune, pas question de voir la Voie Lactée. Par contre nous profitons de la clarté. Superbe, il fait bon mais nous faisons attention aux bébêtes, surtout les rattlesnakes (crotales) dont nous mettent en garde tous les panneaux.
Lundi 23 avril,
petit message d’Annabelle : le moral remonte en Sarthe, ils ont
beau ! Nous buvons tranquillement notre café à la porte de notre chambre
en regardant ce paysage désertique, les palmiers, dans la bonne chaleur du
petit matin. Allez, en route, nous devons avancer pour notre rendez-vous de San
Diego, mercredi.
Nous prenons
la route plein Sud qui traverse le parc en n’ayant pas prévu d’arrêts. Mais
c’est tellement beau ! Ce parc est la limite de 2 déserts avec 2 types de
végétation : le joshua tree du Désert du Mojave et le cactus du désert du
Colorado.
Arrêt au
White Tank pour une balade qui mène à une arche naturelle parmi un chaos de
rochers qui donne envie d’y grimper.
Un autre arrêt au Cholla Cactus Garden, ici ce ne sont plus les « arbres » mais les cactus avec des boutons prêts à fleurir. Incroyable !
Un stop à Ocotillo Patch, là de curieux arbustes, pas des cactus, en fleurs rouges avec des feuilles prêts à sortir : bizarre, ces feuilles qui tombent à l’automne mais s’il y a de l’eau, elles peuvent pousser jusqu’à 5 fois dans l’année. Pas de saison, c’est l’eau qui décide. Un dernier arrêt à Cottonwood Spring où nous ne voyons pas d’eau, mais vu le petit oasis, il doit y en avoir. Là encore, une belle balade avec les cottonwoods en fleur, des palmiers et toujours ces magnifiques rochers.
Un autre arrêt au Cholla Cactus Garden, ici ce ne sont plus les « arbres » mais les cactus avec des boutons prêts à fleurir. Incroyable !
Un stop à Ocotillo Patch, là de curieux arbustes, pas des cactus, en fleurs rouges avec des feuilles prêts à sortir : bizarre, ces feuilles qui tombent à l’automne mais s’il y a de l’eau, elles peuvent pousser jusqu’à 5 fois dans l’année. Pas de saison, c’est l’eau qui décide. Un dernier arrêt à Cottonwood Spring où nous ne voyons pas d’eau, mais vu le petit oasis, il doit y en avoir. Là encore, une belle balade avec les cottonwoods en fleur, des palmiers et toujours ces magnifiques rochers.
Il est temps
de continuer encore au Sud le long du Salton Sea, un lac salé endoreique (l’eau
ne peu s’évacuer que par évaporation ou infiltration). Nous roulons dans une
chaude vallée très plate, entourés d’énormes champs de vignes, arbres fruitiers
et palmiers, puis nous enfonçons à l’Ouest, dans un canyon au-dessus de la
faille de San Andréa. Toujours des paysages immenses désertiques, de la
montagne, un oasis à Borrego-springs, puis une grimpée de col et nous basculons
pour retrouver du vert.
En fait, nous avons prévu de faire un petit détour à l’Observatoire du mont Palomar perché à plus de 1.700m après avoir monté par une route dans une forêt. Il était temps, cela ferme à 16h, dans une demi-heure ! Du parking, nous montons au pas de charge vers la grande coupole blanche où se trouve le fameux télescope Hale mis en service en 1949.
Jusqu’en 1975, il fut le plus gros télescope au monde et on lui doit beaucoup de découvertes (galaxies..). Il est toujours en activité.
Nous avons de la chance, revenus à la voiture, le portail se ferme derrière.
En fait, nous avons prévu de faire un petit détour à l’Observatoire du mont Palomar perché à plus de 1.700m après avoir monté par une route dans une forêt. Il était temps, cela ferme à 16h, dans une demi-heure ! Du parking, nous montons au pas de charge vers la grande coupole blanche où se trouve le fameux télescope Hale mis en service en 1949.
Jusqu’en 1975, il fut le plus gros télescope au monde et on lui doit beaucoup de découvertes (galaxies..). Il est toujours en activité.
Nous avons de la chance, revenus à la voiture, le portail se ferme derrière.
Nous
repartons alors vers notre étape de ce soir, Escondido, en bas d’une vallée
entourée de montagnes. Nous l’avons choisi pour avoir des chances de trouver un
motel et c’est le cas.
Mardi 24
avril, en prenant notre café, nous avons des messages des enfants : Arnaud
part au boulot dans une heure et Sandra, vient de casser sa chaine de vélo en
allant à l’école. Pour nous, direction Oceanside évidemment, au bord de
…l’Océan. Superbe temps mais il fait environ 10° de moins qu’hier, les effets
de l’air marin. C’est un plaisir de parcourir la jetée en bois, la plus longue
de Californie, avec pas mal de pêcheurs dessus.
Nous voyons de nombreux surfeurs tout au long de la côte, les vagues ne sont pas immenses mais longues.
Nous reprenons notre route 101 vers le Sud, qui longe la côte. Carlsbad, ses plages publiques et toujours des surfeurs mais aussi des pélicans au raz de l’eau.
Les plages se succèdent avec des falaises instables à descendre parfois, pour y accéder.
Nous voyons de nombreux surfeurs tout au long de la côte, les vagues ne sont pas immenses mais longues.
Nous reprenons notre route 101 vers le Sud, qui longe la côte. Carlsbad, ses plages publiques et toujours des surfeurs mais aussi des pélicans au raz de l’eau.
Les plages se succèdent avec des falaises instables à descendre parfois, pour y accéder.
Arrêt à Jolia
Cove avec ses rochers envahis d’oiseaux marins : albatros et
cormorans. Mais aussi des lions de mer et phoques.
Nous nous retrouvons bientôt à San Diego avec ses parcs, ses marinas ; Nous logeons près d’une, au bout de l’aéroport. Nous avons un petit message d’Arnaud, dans son avion, juste avant de décoller de Vancouver, à demain.
Nous nous retrouvons bientôt à San Diego avec ses parcs, ses marinas ; Nous logeons près d’une, au bout de l’aéroport. Nous avons un petit message d’Arnaud, dans son avion, juste avant de décoller de Vancouver, à demain.
Mercredi 25
avril, nous avons le temps de répondre à nos « nombreux » messages,
en fait les enfants et Liliane, avant de rejoindre Arnaud à son hôtel vers
10h30.
Il est arrivé tard hier soir et loge dans downtown. Notre route longe l’aéroport d’un côté et le bras de mer de l’autre avec la base navale sur la presqu’île : un porte-avion, ce n’est pas courant.
Petit déjeuner pour commencer |
Il est arrivé tard hier soir et loge dans downtown. Notre route longe l’aéroport d’un côté et le bras de mer de l’autre avec la base navale sur la presqu’île : un porte-avion, ce n’est pas courant.
Nous sommes heureux de nous retrouver tous les
3 et allons marcher sur le front de mer après avoir traverser le Convention
Center. Très agréable la balade le long des quais, nous croisons des parcs, des
jetées : un square Bob Hope non loin de l’USS Midway, des bateaux
visitables, un beau voilier et plus loin un vieux steamer ayant officié dans la
baie de San Francisco.
Nous comprenons qu’Arnaud aime faire cette balade lors de ses escales à San Diégo ! Retour par le quartier historique où nous mangeons un morceau avant de laisser Arnaud à son hôtel. Nous laissons notre pilote se préparer pour aller au boulot alors que nous allons de notre côté à l’aéroport dès la voiture rendue.
Nous comprenons qu’Arnaud aime faire cette balade lors de ses escales à San Diégo ! Retour par le quartier historique où nous mangeons un morceau avant de laisser Arnaud à son hôtel. Nous laissons notre pilote se préparer pour aller au boulot alors que nous allons de notre côté à l’aéroport dès la voiture rendue.
En salle d’embarquement,
nous apercevons bientôt Arnaud et l’équipage. Il vient nous faire un coucou,
puis c’est au tour de son capitaine, puis d’une hôtesse : c’est la classe !
Nous embarquons dans son beau CRJ 900 avec lui au manche. Beau trajet avec ce
temps, nous survolons pratiquement notre trajet voiture, dont Los Angeles.
Alors que nous sommes au-dessus du Mt Rainier, Arnaud vient nous faire une
brève visite. L’hôtesse est au petit soin, nous sommes vraiment gâtés, ces 2h
30 de vols sont un régal. La descente sur Vancouver s’effectue face au soleil
qui va bientôt se coucher nous offrant une chouette vue sur la ville et le
delta avant le bel atterrissage. Il avait la pression.
Nous attendons
que tous les passagers soient descendus pour passer à la cabine de pilotage. Le
capitaine s’extrait rapidement de son siège et…je m’y assois. sympa le bureau d’Arnaud !
Nous ne traînons pas car les employés de l’aéroport pressent à faire descendre tout le monde. Pas le temps de dire au-revoir mais pas grave, Arnaud prend un autre avion pour son dernier vol de la journée et rentrer chez lui. Message de Sandra, elle nous attend avec une pizza.
Son avion, le nôtre aujourd'hui |
Nous ne traînons pas car les employés de l’aéroport pressent à faire descendre tout le monde. Pas le temps de dire au-revoir mais pas grave, Arnaud prend un autre avion pour son dernier vol de la journée et rentrer chez lui. Message de Sandra, elle nous attend avec une pizza.
« La »
journée où nous aurons vu nos 2 enfants, pas en même temps mais c’est déjà
super. Pour les 2 en même temps, ce sera pour un peu plus tard…. A suivre.
Superbe reportage.
RépondreSupprimerBien vu le CAT-PAT d'Hollywood ! :-)
Et super d'être transporter par son fils. Qui était le plus fier ? Le fils ou les parents ?
J'attends avec impatients le dernier reportage 'Retour en Sarthe' :-)
Les deux je pense, mais les parents c'est certain. Nous sommes de retour en Sarthe depuis hier sniff. A bientôt.
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