Good Bye winter, Ola verano

Notre hiver a été de courte durée, 3 semaines et l’hiver de Vancouver n’a rien à voir avec les conditions polaires du reste du Canada. Heureusement, car nous n’étions pas équipés grand froid. Pas mal de pluie notamment les 2 journées passées avec Arnaud et Sandra, mais pas grave nous étions heureux de nous retrouver tous les 4.

Dès le 1^er week-end de janvier, les sapins de Noël sont déjà en ramassage pour être brûlés. 

Les décorations sont mises de bonne heure dans les magasins et les rues mais ensuite Ils ne perdent pas de temps pour les enlever.

Quelques belles journées tout de même et nous avons skié avec Sandra à Grouse Mountain. Une heure de bus de chez elle et un téléphérique nous y grimpe. Pas de vue sur Vancouver, à la place une magnifique mer de nuages d’où émergeaient le Mt Baker et tout au loin ce que nous pensons être le Mt Rainier pas loin de Seattle.

Après les joies du ski, la beauté de la mer en mouvement. Un gros coefficient de marée en conjonction avec du vent et c’est mon terrain favori de footing sur le front de mer devant Stanley Park qui a droit aux assauts des vagues.

En point d’orgue, Sandra nous a amenés à l’Orphéum Theater pour un concert symphonique, la veille de repartir.

Un bel effet de lumière, brouillard et soleil

Au revoir et à bientôt le Canada

Il est temps alors de refaire nos sacs à dos : nous avons encore fait de la place en enlevant la moustiquaire. C’est un trajet sur 2 jours qui nous attend avant de rejoindre notre destination, Santiago.

La 1^ère escale est à Mexico au petit matin, pour une durée de 13h. Il fait environ 0° dehors et c’est l’hôtel des courants d’air à l’intérieur. Avec la fatigue, nous ne nous voyons pas  rester dans ces conditions.  Aussi avons-nous testé les chambres capsules à l’intérieur de l’aéroport. Nous qui n’aimons pas les chambres aveugles ! Mais les 5h que nous avons passées ont été un refuge et nous avons apprécié leur utilité : nous sommes allongés, une télé au plafond si l’on veut, des prises USB, du Wifi et des lumières hight tech. Si nous avions su, nous aurions pris 1 ou 2h de plus ! Bref, pratique et évidemment moins cher que le Hilton ou le Mariott à côté !

Nous avons repris l’avion dans la soirée pour les 8h de vol restant jusqu’à Santiago du Chili. Cela nous a paru long, mais souvent pour un vol de nuit. Nous avons atterri au petit matin (5h 30)   pour être déjà à l’hôtel une heure plus tard. Evidemment à cette heure, bien trop tôt pour enregistrer, mais nous espérions pouvoir attendre sur place. Que nenni, le gars à la réception nous dit, en gros, de nous balader autour en attendant 13h !!! Fatigués, nous sommes. Mais braves nous serons.

A cette heure, tout est fermé, désert. Nous poussons jusqu’aux rues avec des cafés qui commencent juste à se préparer pour l’ouverture. Ouf, un Starbuck ! Nous y restons un moment à boire nos grands cafés tout en regardant nos messages et en envoyant : cela nous occupe. En sortant, nous faisons un petit détour par le palais présidentiel de la Moneda, coincé entre les lourds bâtiments de style stalinien. Exactement comme dans notre souvenir.

Dans la série il y a 20 ans

Statue de Salvador Allende

Avant de nous pointer à l’hôtel peu avant midi, nous nous asseyons sur la petite place en face à regarder les va-et-vient. Le petit quartier Londres de style art déco est en fait la rue Londres et la rue Paris qui se croisent. 

En image le sketch des "Chevaliers du Fiel"....

Notre chambre est enfin prête. Une petite sieste pour remettre les yeux en ordre et nous sortons prendre le poul de la ville. Il fait bon, le ciel est bleu : c’est l’été quoi !

Nous allons vers le quartier Bellavista, en nous arrêtant boire au passage à une des nombreuses terrasses. On se croirait presque à Paris en plein été avec les nombreux touristes en balade ou sur les terrasses. Nous traversons le Parc Floral puis un pont qui enjambe la tumultueuse rivière Mapuche à cette saison, pas large, dans son couloir de béton. Enfin, le quartier Bellavista aux mûrs colorés, tagués où nous sommes revenus plusieurs fois pendant notre séjour à Santiago. 

Le visage est fait en mosaïque

Quelques rues chaudes, hyper-touristiques ou branchées mais aussi d’artistes en tout genre : de la musique cubaine, latino sort par endroits. Mais toutes ces rues sont colorées. « Hello » la jeune femme Haïtienne à l’éclatant sourire devant une des peintures. 

Nous lui faisant voir notre photo ; nous lui souhaitons bonne chance, cela fait 6 mois qu’elle est ici. Il y a beaucoup d’immigrant Haïtien au Chili.

Nous poussons jusqu’au Cerro San Cristobal, mais le funiculaire est en maintenance. Alors, retour en passant par la belle maison bleue, devenue musée, de Pablo Neruda et retraversons le Rio Mapocho pour rejoindre la Plaza de Armas. Plein de monde vers 6h à profiter de ce lieu. Toujours des prédicateurs, des vendeurs ambulants de boissons, glaces.

Nous avons enfin pu nous écrouler vers 9h 30 pour 12h de sommeil ! Nous sommes alors presque frais et dispo pour retourner en ville. La visite du Pape coïncide avec la nôtre, mais pas de problème, nous ne nous sommes pas trouvés en même temps au même endroit. Un passage au cerro Santa Lucia qui offre outre le calme, de beaux points de vue sur la ville. 

Non loin, le superbe centre culturel Gabriella Mistral du nom de la 1^ère femme sud-américaine Prix Nobel de Littérature. A quelques pas de la rue Lastarria et ses nombreux restos et bars.

Nous avons beaucoup marché dans cette ville, mais c’est le meilleur moyen de l’arpenter. Nous avons pris le métro pour nous rendre à la station de bus Alameda. Il n’était pas trop bondé par rapport à la veille au soir lorsque nous sommes allés acheter nos billets de bus pour Valparaiso. 

Nous assistons à une répétition d'une pièce de théâtre musical.

Toujours dans la série il y a 20 ans