Chili - "Nous irons à Valparaiso"
En 2 heures de route, notre bus
pris à la gare routière de Santiago, nous conduit vers la côte, à celle de Valparaiso.
Gare routière terminal Sur à Santiago |
C’est donc tout proche mais le climat est différent : le ciel bleu et le
chaud soleil de Santiago a fait la place aux nuages dès la Cordillère Côtière
franchie. Nous avons même droit à quelques gouttes de bruines en descendant du
car. Nous prenons alors un des nombreux microbus qui sillonnent la ville. Notre
chauffeur est attentionné à ce que l’on descende au bon endroit, pour nous au
pied du cerro (colline) de notre hôtel. Nous finissons le trajet par un
escalier.
Notre premier hôtel |
Oui, la ville de Valparaiso s’étale
au gré des collines qui la composent. Elle est sillonnée par des rues
tortueuses et pentues, de vieux funiculaires ou de raides escaliers les reliant,
entourés de demeures souvent brinquebalantes mais qui ont souvent fière allure.
Les funiculaires, il y en a 15 dans la ville |
Celui-ci date de 1883, toujours bon pied bon œil |
Dans la série il y a 20 ans, rien ne change |
Même sous la grisaille, les couleurs sont de mise, alors que dire dès qu’apparait
le soleil ! Les maisons ont toujours été colorées, il parait que c’était
pour remonter le moral pendant la crise économique.
Maintenant, il s’est ajouté
de nombreuses fresques murales réalisées, lors du 1er festival
latino-américain du graffiti et de la peinture murale : c’est un délire
pour les yeux et nos appareils photos. Le street-Art fait partie intégrante de
la ville.
Etrange de voir Le Mans ici |
Nous ne nous sommes pas lassés
pendant nos 4 jours, d’arpenter les nombreuses rues. Pas mal de touristes apprécient
et passent plus de temps ici qu’à Santiago.
Mais Valparaiso est aussi et
surtout une ville portuaire qui avait connu des temps difficiles au XXème
siècle après l’âge d’or du siècle précédent. Un tremblement de terre en 1906 a
écroulé pratiquement tous les quartiers de la ville et le canal de Panama a précipité
sa chute puisque les bateaux n’avaient plus besoin de passer le cap Horn. Lorsque nous étions venus il y a
2O ans, le port paraissait bien grand et vide si ce n’est la présence de l’Armada
Chilienne dont le magnifique bateau-école Esméralda. L’Armada et son magnifique
voilier sont encore là aujourd’hui, mais l’activité a repris.
L'Esmeralda |
Les immenses
porte-containers et autres vraquiers sont à quai sous les manœuvres des grues
et le port semble sous-dimensionné.
On n'a pas trop envie de piquer une tête dans les eaux du port |
D’où que l’on soit dans la ville, il y a
une échappée sur l’océan Pacifique mais de notre chambre d’hôtel, nous avions l’impression
de contrôler les opérations. L’activité de nuit était plus sûre à regarder de
la chambre plutôt que les quartiers du port devenant à la nuit tombée des
coupe-gorges.
Notre mirador |
Même en plein jour, les gens ne cessent de mettre en garde contre
les bandes de voyous, c’est bien mais lourd à la fin ; Bien sûr que l’on
fait attention mais on ne peut pas plus que plus, sinon vaut mieux rester chez
soi !
Et enfin une petite visite dans un cimetière sur un cerro juste en face de notre hôtel.
"Les anges pleureurs" nous n'avons pas cligné des yeux .... Pour ceux qui connaissent DR Who |
Manges ton du chili con carné au Chili. Ce soir David B. mon collègue se restaure au chili con carne
RépondreSupprimerpour fêter ton arrivé dans ce beau pays
Même pas et c'est dommage car j'adore ça. C'est plus un truc des US.
SupprimerLes funiculaires ont changé de couleur comme les façades des maisons.
RépondreSupprimerTu n’es pas cool d’imiter Eric sur la pointe des pieds pour prendre une photo
Superbe street-Art sur les façades des bâtiments. Dommage de ne pas avoir lancé le projet d’enfouissement des lignes !
Bonne continuation.