Londres : Come back home


Finalement nous n’allons pas au château de Windsor. En sortant de l’aéroport d’Heathrow, il n’y a plus de carrosses et nous empruntons plus modestement le "tube" jusqu’à Earl’s Court station non loin de notre hôtel. Il est 11h 45, nous nous installons et faisons une micro-sieste : surtout ne pas entamer un cycle de sommeil ! Un petit coup de métro et nous nous retrouvons sur Picadily Circus : beaucoup de monde, des écrans géants, des chanteurs-musiciens à différents endroits, souvent très bons, entourés d’un cercle de spectateurs.




L’ambiance est sympa, nous continuons sur Trafalgar square cette fois sans échafaudages, Hello la maison du Canada, et nous stoppons dans un pub sur Parlement street : à la télé, la finale de la Coupe d’Angleterre opposant Chelsea à Manchester United va commencer. A une table voisine, 2 couples engagent des paris : Chelsea semble tenir la corde. Nous sortons après les 1ères minutes de match direction Big Ben emmailloté.



11 mois entre ces deux photos

Il est muet pour quelques années de travaux, pas la peine de s’éterniser. Nous traversons le pont, le soleil oblique offre de belles couleurs sur Golden Eyes sous laquelle nous passons et nous asseyons à observer la foule des badauds. Il y avait longtemps que nous avions entendu autant parler français ! Nous retraversons la Tamise par le Golden Jubilee Bridge et le métro nous rapproche sur South Kensington.








La ligne jusque vers notre hôtel étant fermée ce week-end, nous revenons à pied le long de Harrington road encadrée d’une lignée de luxueuses maisons de 3 à 4 étages. Et que dire des voitures garées dans cette rue (Jaguar, Aston, Ferrari…) ! Après le resto, nous filons à l’hôtel et pas besoin de nous bercer, nous sombrons dans le sommeil.
Nous avons notre dimanche en entier pour nous trimbaler, surtout qu’avec le décalage horaire, nous sommes debout de bonne heure. Nous retournons traîner vers Westminster puis la Tamise pour prendre une navette fluviale ; le moyen sympa et pas cher de voir défiler les monuments sans se fatiguer. Bon, Pat a du mal à garder les yeux ouverts tandis que nous passons sous le Tower Bridge, il faut dire que notre bateau s’arrête à toutes les stations.




Nous débarquons à Greenwich devant le superbe Cutty Sark dans sa cale sèche. Au marché, les nombreux stands d’artisanat mais surtout de bouffes appétissantes des divers cuisines du monde attirent la foule. Nous préférons un pub, même si les bières ne sont pas exceptionnelles : on choisit au hasard, car aucun conseil, si on ne les connait pas, on n’est pas dans le coup ! En allant prendre la longue file pour le retour en bateau, nous retombons sur le guitariste que nous avions photographié à la même place il y a 11 mois !




Peut-être une boucle temporelle ? Au début c’est jouable : nous débarquons à la Tour de Londres et revenons par différents bus jusque vers notre hôtel. Mais le lendemain, lundi 21 mai, en prenant le métro, ce n’est par vers Heathrow à l’Ouest, mais vers la gare Victoria à l’opposé, que nous nous dirigeons.


Nous quittons notre dernier hôtel

Et si ce bon vieux "Tardis" nous ramenait 11 mois en arrière ?

Nous avons failli, c’est véridique, nous tromper de chemin mais finalement avons repris la « bonne » voie. Nous avons le temps de prendre un petit déj à la grande gare routière avant que notre bus ne parte pile à l’heure, 7h 30.




Il fait beau en quittant Londres, de la circulation mais moins qu’en face, le chauffeur est habitué au trajet. En deux heures nous atteignons les environs de Douvres et son tunnel. Le passage à pied de la frontière anglaise est une formalité mais celui de la frontière française, à l’intérieur du bus, est moins cool : le douanier fait du zèle en ramassant tous les passeports qu’il va tranquillement contrôler dans sa cahute. Pas grave, trop tard pour la navette de 9h 50, nous nous engouffrons dans celle d’après


qui part à 10h 20 : les 35 minutes confinés dans le bus passent heureusement rapidement en m’occupant à bouquiner et ainsi oublier l’enfermement. Nous retrouvons le soleil et le Pas de Calais : bonjour la France ! Nous arrivons à Paris-Bercy avec 2h 15 d’avance, il est à peine 15h. Cela veut dire environ cinq heures pour notre car pour Le Mans. Une file énorme au guichet, bravo les deux employés d’une patience infinie parlant un nombre incroyable de langue, même le français pour moi, mais mon guichetier, pour notre cas, me renvoie sur le net. Merci mais la batterie de mon portable rend l’âme, Pat ressort le petit PC des bagages et réussit à se connecter, nous trouvons des places pour 18h, Yes. En attendant, nous allons prendre l’air dans le parc de Bercy, il y a pas mal de monde entre les voyageurs et personnes s’adonnant à des activités physiques : barres, gym sur la pelouse (si l’on peut parler de pelouse !) et plus loin, le skate-parc.




Un petit coup de fil à Liliane pour lui donner notre horaire d’arrivée, elle en attend un aussi de JPP qui est sur la route de retour du trail dans le Cantal. Lorsque nous descendons au Mans, du côté de la patinoire, Ils sont là tous les 2 à nous attendre.


Bonjour Le Mans

Nous sommes partis il y a exactement 11 mois. La boucle est bouclée. Pour ce soir, nous couchons à Rouillon, nous ne retournons chez nous que le lendemain.




C’est un sentiment bizarre, nous ne sommes pas vraiment tristes ni vraiment heureux de revenir, peut-être à cause du fait que nous n’avons jamais ressenti l’éloignement : internet a vraiment changé la donne.


Un petit cadeau de bienvenue des voisins nous attend à la porte, c'est plutôt sympa

Pat reprend le travail le 1er juin, c’est bientôt, moi je n’ai plus la même problématique. Quoiqu’il en soit, nous avons passé une superbe année de vadrouille. A la prochaine et nous n'attendrons pas 20 ans cette fois.

Si vous avez suivi nos pérégrinations, n’hésitez pas à nous laisser un mot ou nous poser des questions, nous y répondrons, nous avons rajouté un module sur le blog permettant facilement de le faire. Nous avons essayé de faire vivre au mieux ces 115 000 km et 14 pays traversés.

Commentaires

  1. Un grand BRAVO pour cette aventure et surtout pour l'avoir partagée avec nous.
    De façon lointaine, nous étions un peu dans vos bagages et c'était génial.
    BRAVO pour les commentaires et BRAVO pour les prises de vue splendides.

    Même si je lui ai déjà dit : Bon courage Patrick pour la reprise du taf.

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